Bataille sur Naogeddon

Bataille sur Naogeddon Partie I


« - Par les péchés d’Horus ! » Ne pu s’empêcher de s’exclamer Marek, alors qu’il se jetait derrière une barricade. Il réprima un second blasphème lorsqu’il sentit qu’il s’asseyait sur un casque d’hérétique, orné de fines pointes d’acier, perçantes comme les dents d’un Gaunt.
Adossé contre le glacial mur de béton, il entreprit de se retourner. Il réalisa que ses yeux ne lui avaient pas menti : il y avait bien du mouvement près de la centrale désaffectée. Il ne pouvait apercevoir que des silhouettes, colossales, mais qui se déplaçaient néanmoins avec élégance et fluidité. Cela ne lui inspirait rien de bon.

Marek se saisit alors de ses jumelles macroscopiques, qu’il porta à ses yeux.
Les silhouettes étaient celles de marines. Les disciples du Prince des plaisirs. Marek, dont l’aversion pour les hérétiques n’avait d’égal que sa foi en l’Empereur, ressentit soudain comme un sentiment de désir. Un frissonnement remonta le long de son échine et parvint jusqu’à sa nuque. Il entra soudainement dans une sorte de transe. Il fut pris d’une envie incontrôlable de les rejoindre, une force irrésistible le poussait à aller s’offrir à eux, pour devenir l’esclave de leurs jeux morbides. Toutes les beautés de l’Imperium, les splendeurs de Terra, la planète sacrée, ne lui semblaient que de vulgaires ébauches, à côté de ses êtres dont la perfection suscitait tant l’envie que le dégoût.

Soudain, un énorme grincement le ramena à la réalité. Il se ressaisit et tourna son regard en direction de la source du bruit. Ce qu’il aperçut le glaça d’horreur : Un Defiler !
Immonde amalgame de véhicule et de chair torturée, contrôlé par un esprit cruel et tourmenté, enfanté par les forges du Warp pour porter secours au légions démoniaques. Son blindage ornementé de scènes obscènes ne laissait aucun doute quand à son allégeance.
Le secteur, déserté depuis des décennies, ne présentait aucun intérêt, tant du point de vue géographique que géologiques, ses ressources ayant été pompées depuis longtemps.
Tout n’était plus que désolation, des plaines glaciales et désertiques s’étendaient à perte de vue, sans autre végétation que d’immondes arbres torturés.
La centrale elle-même était perdue dans cette immensité, à des centaines de kilomètres du premier terrain exploitable.
Marek se demandait ce qui avait bien pu pousser ces créatures à se rendre dans un endroit dénué d’intérêt.
Soudain, alors qu’il balayait l’horizon du regard, la réponse lui apparut. Il se saisit à nouveau de ses jumelles, et observa en direction du Nord.

Des êtres colossaux, de véritables montagnes de muscle, s’avançaient en direction de la centrale. Ils portaient des armures grises, usées par des siècles de combat sans merci, auxquelles pendaient des morceaux de fourrure, prélevés à des animaux certainement immenses eux aussi. Leurs cheveux et leurs barbes hirsutes volaient au gré du vent, tandis que leurs yeux écarquillés, froids comme la pierre, laissaient apparaître un regard de braise.
Ils avançaient avec détermination, l’arme à la main, et leurs chants guerriers parvenaient désormais aux oreilles de Marek.
Il y avait maintenant du mouvement du côté de la centrale. Le Defiler était monté en haut d’une colline et braquait son canon en direction des nouveaux arrivants. De plus, de nombreux Rhinos que Marek n’avaient pas vu auparavant s’étaient ouverts, laissant échapper ces êtres gracieux, adorateurs du Prince des Plaisirs. Soudain, une sirène retentit dans la plaine, et la porte d’un Land Raider toucha le sol rocailleux avec fracas. Tous les hérétiques présents se tournèrent alors en direction de la porte, et s’inclinèrent avec respect.

L’ouverture laissa échapper une épaisse fumée rosâtre, et l’on aperçut d’abord que des silhouettes.
Les élus d’Ascar en descendirent alors, d’une démarche langoureuse. Six des êtres les plus abominables de la galaxie venaient d’apparaître aux yeux de Marek en se pavanant.
Fébrilement, Marek appuya sur le clavier de son androïde et consulta la base de données virtuelles, ce qui confirma ses craintes. D’après la base de données, Sirius Ascar, autoproclamé descendant de la Grande Ennemie, avait été déclaré mort après avoir été jeté dans une forge par un Ultramarine du nom de Korg.
D’après la légende, après que la Slaanesh ait pris naissance de la décadence des eldars, il se serait attaqué aux Dieux de leur panthéon et les auraient exécutés un à un.
De plus, d’après les adorateurs de Slaanesh, le Dieu aurait abusé de la déesse Isha, et de leur accouplement serait né un être très puissant, immortel car d’ascendance divine.
Sirius Ascar s’est proclamé descendant en droite ligne de cet être, et donc maître légitime des Slaaneshi. Le reste du rapport racontait les divers lieux de la galaxie qu’il avait écumé, et les actes barbares qu’il avait exécuté.

Il était accompagné de ses cinq fidèles gardes du corps, dont il ne se séparait jamais.
Marek reprit ses jumelles afin d’essayer de les reconnaître. À sa droite se tenait La Brute.
Passé maître dans l’art de la torture et du combat, il n’avait pas volé son surnom. Son visage était boursouflé, avec par endroits des amas de chairs, des excroissances d’une taille fort étonnante. La moitié droite de son visage avait été arrachée, et ne ressemblait plus qu’à une immense cicatrice. Quand à Ascar, Marek n’aurait pu le décrire tant il était splendide. Sa beauté contrastait merveilleusement avec la laideur de son lieutenant.

Les Spaces Wolves n’étaient plus qu’à une centaine de mètres. Du haut de la colline, ils surplombaient le champ de bataille. Derrière eux, le soleil couchant éclairait de sa clarté orangée les fiers combattants, et projetait leur immense ombre jusqu’au bas de la colline.
Pendant quelques secondes qui parurent interminables, les deux armées se toisèrent, d’un air malveillant. Soudain, de la bouche d’un immense Space Wolf échappa un cri. Un cri terrible, ou plutôt un rugissement. Aussitôt, les guerriers hirsutes dévalèrent la colline à pleine vitesse en hurlant à pleins poumons. Le choc allait être terrible. L’une des plus âpres batailles qu’ait jamais connu ce monde venait de commencer.







Cette nouvelle est dédicacée à Kisame qui m'a donné l'envie d'écrire. ;-)

Oooh, merci Maximus de me dédicacer une si belle histoire ...

Alors maintenant, les quelques reproches minimes:
-qui est le narrateur, moi je dirais un GI masi suis pas sur.
-reparlons du narrateur, je trouve que ça manque un peu d'immersion, le narrateur manque d'émotions ( a part sur le passage où il est tenté par Slaanesh qui est super).
-Petite incohérence, que fait le narrateur ici, si il n'y a rien à faire...

Voilà, mais ca reste une très bonne introduction, et ça donne bigrement envie de savoir la suite.

Kisame a écrit:

-qui est le narrateur, moi je dirais un GI masi suis pas sur.

Cf Stop-motion Warhammer 40 k l'héritage de Maximus part I ;-)

Kisame a écrit:

-reparlons du narrateur, je trouve que ça manque un peu d'immersion, le narrateur manque d'émotions ( a part sur le passage où il est tenté par Slaanesh qui est super).

C'est vrai que j'aurais pu lui donner plus d'émotions. Néanmoins, le narrateur disparaitra pratiquement dans les textes suivants car il fera une description détaillée de la bataille dans son rapport. Je ne voulais pas que le changement soit trop brusque. Néanmoins ça peut encore changer...

Kisame a écrit:

-Petite incohérence, que fait le narrateur ici, si il n'y a rien à faire...

Glups, c'est vrai que j'ai oublié de préciser... on saura ça dans la partie II !

Bataille sur Naogeddon partie II

Le soleil descendait dans la plaine de la planète désertique de Naogeddon, abandonnée depuis des années, et dont rien ne laissait présager que la situation pouvait changer, quand retentit le puissant rugissement du Seigneur loup Space Wolf. Ce fut comme si la plaine toute entière réverbérait le hurlement, pour rattraper les décennies où seules les rafales de vent venaient interrompre le silence.

Sirius Ascar se tenait debout, encadré par La Brute et Yrisa, et scrutait l’horizon de son regard malveillant. Quiconque voyait Ascar était aussitôt subjugué par sa beauté, mais comprenait après avoir croisé son regard qu’il y avait en lui l’un des êtres les plus retors et pervers de l’univers.
Depuis bien longtemps déjà, il entretenait une haine farouche à l’égard des Spaces Wolfs Sanguinaires de Serval Thuor. Il ne comptait plus le nombre de fois où ses hommes s’étaient heurtés aux serviteurs de Serval, et le nombre d’hommes de mains qu’il y avait perdu.
Ce qu’il abhorrait le plus, c’était la façon violente des Spaces Wolfs de mettre fin à une vie. Ascar et ses hommes, eux, étaient capables de tuer avec finesse et subtilité, et de faire durer les souffrances pendant des jours.

Il réprima un frisson de plaisir, et se concentra sur le nuage de poussière déplacé par la horde de barbares qui fondait vers ses hommes.
Kharn, sergent de l’escouade des pourfendeurs, s’avança vers lui.
« - Nous attendons vos ordres Maître. » déclara le sergent.
En moins de temps qu’il ne fallait pour cligner des yeux, Ascar avait sorti sa lame, et sectionné les deux jambes de celui qui était jusqu’alors son plus fidèle serviteur, éclaboussant son escouade d’élus d’une gerbe de sang.
« - Bon travail, Kharn. Je suis fier de toi » déclara Ascar avec un rictus maléfique,
« - La Brute, tu sais ce qu'il te reste à faire. » Sur le visage de ce dernier apparut ce qui aurait pu être interprété comme un sourire lorsque il sortit son fouet, avant de s’avancer vers le sergent Kharn qui se tordait de douleur dans une mare de sang rosâtre.
Sirius Ascar s’approcha alors de Melkior, l’un de ses gardes du corps.
« - Tu prends le commandement des pourfendeurs. Ne me déçois pas. »
« - Bien Maître. Tout sera fait selon vos désirs. »
Alors que Melkior s’éloignait, Ascar se retourna pour observer le spectacle jouissif de La Brute, afféré à flageller les restes sanguinolents de celui qui lui était autrefois supérieur, sous les applaudissements et les rires des pourfendeurs eux-mêmes.
Si Ascar avait retenu une chose des enseignements de son père avant de le tuer, c’était qu’on ne tient une armée que par la terreur qu’on inspire à ses hommes.
« - La Brute, suffit maintenant. Angrim, tu vas ordonner aux hommes de tirer. Je veux que ces vulgaires Barbares ne soient plus à même de marcher droit lorsque ils atteindront le bas de la colline. Et qu’on prépare mon Land Raider. »

Serval dévalait la colline aux côtés de ses hommes qui hurlaient à pleins poumons. Son cœur était plein de haine, mais aussi d’excitation et d’impatience. Il ne restait plus qu’une centaine de mètres à parcourir. Enfin, il aurait l’occasion de mettre la main sur son rival, Sirius Ascar, et le démembrer de ses mains.
Soudain, ses pensées furent interrompues par un énorme bruit qui raisonna dans la plaine. Aussitôt, il comprit, et pria l’Empereur d’être épargné. Une demi-seconde plus tard, l’obus tiré par le Defiler explosa, en plein milieu de ses hommes, à peine à quinze mètres de lui. Il vit alors les corps démembrés de ses jeunes griffes sanglantes projetés très haut dans le ciel, et de nombreux cadavres désarticulés voltigèrent pour aller heurter son armure, mais ceci ne le ralentit même pas. Rien n’aurait pu le ralentir. Plus que dix mètres… Serval prit appui sur son pied droit et s’éleva haut dans le ciel. Enfin, les explications allaient commencer…

Les équarrisseurs de Lucipher riaient, à s’en rompre la gorge, depuis plusieurs secondes déjà. Le motif de cette joie soudaine était le Space Wolf obèse qui ne s’était pas rendu compte qu’il avait une avance d’au moins cinquante mètres sur ses compagnons. L’obus du Defiler les avait sérieusement ralentis, mais celui-là, curieusement, ne c’était pas arrêté. Cela emplissait leur cœur de joie. Ils allaient pouvoir aiguiser leurs lames sur cet émergumène et auraient peut être même le temps de jouer un peu avec lui. L’émergumène en question venait de prendre son élan et de sauter. Il sautait curieusement haut pour un individu de cette corpulence. Voilà qu’il leur cachait presque le soleil. Lucipher, avec un petit rire aigu, sorti sa lame, alors que son escouade l’admirait. Serval toucha Terre. Le choc fit trembler le sol et Lucipher fut déséquilibré. La puissance procurée par l’élan était telle que le coup de massue coupa littéralement le sergent en deux, et la partie supérieure de son corps s’envola en virevoltant avant d’aller s’écraser sur le toit en tôle de la centrale. Le sourire sur le visage des équarrisseurs disparut.



Cette partie de l’histoire est dédiée à tous les membres du fowar, avec qui mes rapports furent aussi divers qu’enrichissants.

Scuze moi maximus, j'avais lu ton texte a partir de ma psp, du coup j'avais pas commenté ...
Donc c'est très bien mené, mais il y a une petite répétition qui fait tache ici:

Citation :

Ils allaient pouvoir aiguiser leurs lames sur cet émergumène et auraient peut être même le temps de jouer un peu avec lui. L’émergumène en question venait de prendre son élan et de sauter.

Je pense que c'est fait exprès, mais ça va pas trop avec le reste...

dans le futur c'est du plasbéton, pas du béton

ils sont combien les space wolves? et des être colossaux? des warhound? c'est des SM de taille normal attend!

et c'est quoi le chapitre du SM narrateur? et surtout, qu'est ce qu'il fout la?

et je trouve que le chef ennemi est un vrai bata**

sinon c'est vraiment génial, c'est très prenant bravo
hâte de lire la suite

et merci de nous dédicacer ce second chapitre ^

Dans le futur c'est plastacier, pas du plasbéton...

Ensuite c'est les figs géwé qui sont pas fluff, un sm normal fait 2m50 normalement, normal qu'ils soient "géants".

Il est pas important le narrateur, là c'est la bataille qui est mise en avant.

Par contre je plussoie c'est très prenant et le chef c'est un batârd, oui oui faut le dire.

Justement, cette histoire m'a conforté dans un projet : créer l'armée des dépravés de Sirius Ascar.
Une armée "fun" de Slaanesh, en Rhino Rush, avec un max de conversions et pour laquelle je m'appliquerais au maximum.
Pour cela il me faut du temps... c'est quand les prochaines vacances ? ^^
Et surtout des idées de conversion etc.

Le béton est utilisé aussi, ça dépend des planètes en fait.
Parfois certaines planètes ont des défenses typé château fort, ça dépends du niveau d'évolution....

La narration est très bonne, c'est bien géré.
J'attends de voir les scène de corps a corps comment tu gère cela...

et la suite c'est quand?